Sur l'onde calme et noire où dorment les étoilesLa blanche Ophélia flotte comme un grand lys,Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...On entend dans les bois lointains des hallalis.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,Quelque nid d'où s'échappe un petit frisson d'aile:Un chant mystérieux tombe des astres d'or...
A.Rimbaud
5 commentaires:
Tu es d'humeur poétique et si je ne suis pas fan de Rimbaud, je dois dire que ce chant désespéré ne me laisse pas insensible.
Bonne journée Lucette
Il me paraissait bien illustrer ces images...
superbe!!!
Merci MM !
FANTASTIC !
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